Totophe
2005-07-31 08:16:33 UTC
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=2&subid=114&art_id=232659
->
L'auteur, docteur en sciences de la vie et de la santé, titulaire également
d'un brevet d'Etat 2e degré, est conseiller scientifique de la Fédération
française de cyclisme et entraîneur de l'équipe Française des Jeux.
Les performances de Lance Armstrong dans le Tour de France cycliste sont
expliquées de façon rationnelle par le scientifique français Frédéric Grappe
qui insiste sur le souci exacerbé du professionnalisme de l'Américain.
«Un extra-terrestre? Certainement pas. Un obsessionnel du travail et du
détail, oui certainement. Il représente un extra-terrestre pour ceux qui ne
jurent que par le dopage. Les autres n'ont pas à le glorifier mais doivent
lui reconnaître un grand professionnalisme», estime Frédéric Grappe dans un
ouvrage de 450 pages intitulé «Cyclisme et optimisation de la performance».
L'auteur, docteur en sciences de la vie et de la santé, titulaire également
d'un brevet d'Etat 2e degré, est conseiller scientifique de la Fédération
française de cyclisme et entraîneur de l'équipe Française des Jeux.
Dans son livre, Frédéric Grappe analyse la performance d'Armstrong pendant
le Tour 2001. Il souligne notamment que le coureur américain ne s'est
«jamais risqué à adopter la stratégie de la moulinette (fréquence de
pédalage très rapide) avant le dernier col» et s'attarde, chiffres à l'appui
(puissance moyenne, vitesse de pédalage, etc.), sur la stratégie suivie dans
les étapes de montagne (Alpe d'Huez, Saint-Lary-Soulan).
«En fait, Armstrong ne fournit que 30 à 45 minutes d'efforts importants dans
la plupart des étapes montagneuses et toujours en fin d'étape, évidemment.
Il sait très bien qu'il ne peut pas réaliser ce numéro deux fois de suite
sous peine de trop entamer ses réserves énergétiques», insiste Frédéric
Grappe, très élogieux sur la technique de pédalage et la gestuelle souple du
coureur américain.
L'auteur explique également pourquoi l'Allemand Jan Ullrich reste bloqué sur
les attaques d'Armstrong: «Il ne parvient pas à augmenter significativement
sa puissance. (...) De plus, il ne dispose pas de réserve de vitesse de
pédalage suffisante. Il est pourtant capable de développer des niveaux de
force nettement supérieurs à ceux d'Armstrong.»
«Les quinze dernières années ont imprimé les clichés stéréotypés de coureurs
pédalant à des cadences de plus en plus faibles. Alors, l'oeil s'est habitué
à ce style ralenti du pédalage. Aujourd'hui, on a l'impression que les
images sont accélérées lorsqu'on regarde pédaler Armstrong», estime Frédéric
Grappe.
Après avoir développé la notion de l'optimisation de la dépense énergétique
en fonction de plusieurs facteurs (caractéristiques de la course,
topographie, intensité de l'effort), parfaitement maîtrisée par le septuple
vainqueur du Tour, l'auteur affirme: «Les techniques de course adoptées par
Lance Armstrong sont loin d'être incongrues. Et, si dopage il y a, il ne
peut certainement pas à lui seul expliquer les performances du coureur
américain.»
Totophe ;-)
->
L'auteur, docteur en sciences de la vie et de la santé, titulaire également
d'un brevet d'Etat 2e degré, est conseiller scientifique de la Fédération
française de cyclisme et entraîneur de l'équipe Française des Jeux.
Les performances de Lance Armstrong dans le Tour de France cycliste sont
expliquées de façon rationnelle par le scientifique français Frédéric Grappe
qui insiste sur le souci exacerbé du professionnalisme de l'Américain.
«Un extra-terrestre? Certainement pas. Un obsessionnel du travail et du
détail, oui certainement. Il représente un extra-terrestre pour ceux qui ne
jurent que par le dopage. Les autres n'ont pas à le glorifier mais doivent
lui reconnaître un grand professionnalisme», estime Frédéric Grappe dans un
ouvrage de 450 pages intitulé «Cyclisme et optimisation de la performance».
L'auteur, docteur en sciences de la vie et de la santé, titulaire également
d'un brevet d'Etat 2e degré, est conseiller scientifique de la Fédération
française de cyclisme et entraîneur de l'équipe Française des Jeux.
Dans son livre, Frédéric Grappe analyse la performance d'Armstrong pendant
le Tour 2001. Il souligne notamment que le coureur américain ne s'est
«jamais risqué à adopter la stratégie de la moulinette (fréquence de
pédalage très rapide) avant le dernier col» et s'attarde, chiffres à l'appui
(puissance moyenne, vitesse de pédalage, etc.), sur la stratégie suivie dans
les étapes de montagne (Alpe d'Huez, Saint-Lary-Soulan).
«En fait, Armstrong ne fournit que 30 à 45 minutes d'efforts importants dans
la plupart des étapes montagneuses et toujours en fin d'étape, évidemment.
Il sait très bien qu'il ne peut pas réaliser ce numéro deux fois de suite
sous peine de trop entamer ses réserves énergétiques», insiste Frédéric
Grappe, très élogieux sur la technique de pédalage et la gestuelle souple du
coureur américain.
L'auteur explique également pourquoi l'Allemand Jan Ullrich reste bloqué sur
les attaques d'Armstrong: «Il ne parvient pas à augmenter significativement
sa puissance. (...) De plus, il ne dispose pas de réserve de vitesse de
pédalage suffisante. Il est pourtant capable de développer des niveaux de
force nettement supérieurs à ceux d'Armstrong.»
«Les quinze dernières années ont imprimé les clichés stéréotypés de coureurs
pédalant à des cadences de plus en plus faibles. Alors, l'oeil s'est habitué
à ce style ralenti du pédalage. Aujourd'hui, on a l'impression que les
images sont accélérées lorsqu'on regarde pédaler Armstrong», estime Frédéric
Grappe.
Après avoir développé la notion de l'optimisation de la dépense énergétique
en fonction de plusieurs facteurs (caractéristiques de la course,
topographie, intensité de l'effort), parfaitement maîtrisée par le septuple
vainqueur du Tour, l'auteur affirme: «Les techniques de course adoptées par
Lance Armstrong sont loin d'être incongrues. Et, si dopage il y a, il ne
peut certainement pas à lui seul expliquer les performances du coureur
américain.»
Totophe ;-)